[Note: this table lists both variants of first lines if Marty-Laveaux & Blanchemain use different texts.]
A ce malheur qui jour et nuit me poingt Adieu belle Cassandre, et vous belle Marie Adieu cruelle adieu, je te suis ennuyeux A fin qu’à tout jamais de siecle en siecle vive A fin qu’en renaissant de siecle en siecle vive Afin que ton honneur coule parmy la plaine A fin que ton renom s’estende par la plaine Agathe, où du Soleil le signe est imprimé Ah, belle liberté, qui me servois d’escorte Ah longues nuicts d’hyver, de ma vie bourrelles Ah ! que malheurueux est celui-là qui s’empestre Ah ! seigneur Dieu ! que de graces écloses Ah traistre Amour, donne moy paix ou treve [ Ah! = see also Ha! ] Ailés démons qui tenez de la terre Ainsi que ceste eau coule et s’enfuyt parmy l’herbe A l’aller, au parler, au flamber de tes yeux Aller en marchandise aux Indes precieuses Alors que plus amour nourrissoit mon ardeur Amelette Ronsardelette Amour abandonnant les vergers de Cytheres Amour, Amour, donne moy paix ou treve Amour, Amour, que ma maîtresse est belle ! Amour archer d’une tirade ront Amour archer toutes ses fleches ront Amour a tellement ses fleches enfermees Amour (comme l’on dit) ne naist d’oisiveté Amour, dont le traict vainqueur Amour, dy je te prie (ainsi de tous humains) Amour, dy-moy, de grace (ainsi des bas humains) Amour estant marry qu’il avoit ses sagettes Amour est sans milieu, c’est une chose extrême Amour est un charmeur : si je suis une année Amour et Mars sont presque d’une sorte Amour, je prens congé de ta menteuse escole Amour (j’en suis tesmoin) ne naist d’oisiveté Amour me paist d’une telle Ambrosie Amour me tue, et si je ne veus dire Amour, que j’aime à baiser les beaux yeux Amour, quel dueil, et quelles larmes feintes Amour, que n’ay-je en escrivant, la grace Amour, qui as ton regne en ce monde si ample Amour, quiconque ait dit que le ciel fut ton pere Amour, qui dés jeunesse en ton camp m’as tenu Amour, qui si longtemps en peine m’as tenu Amour, qui tiens tout seul de mes pensers la clef Amour, seul artizan de mes propres malheurs Amour, si plus ma fièvre se renforce Amour, tu es trop fort, trop foible est ma raison Amour, tu me fis voir pour trois grandes merveilles Amour voulut le corps de ceste mousche prendre Amour, voyant du Ciel un pescheur sur la mer Ange divin, qui mes playes embâme A pas mornes et lente seulet je me promeine A Phebus, mon Grevin, tu es du tout semblable A Phebus, Patoillet, tu es du tout semblable Apres ton cours je ne haste mes pas Astres qui dans le ciel rouez vostre voyage A ton frere Pâris tu sembles en beauté A toy chaque an j’ordonne un sacrifice Au cœur d’un val esmaillé tout au rond Au fond d’un val esmaillé tout au rond Au mesme lict où pensif je repose Au milieu de la guerre, en un siecle sans foy Au plus profond de ma poitrine morte Aurat, après ta mort la terre n’est pas digne Aussi tost que Marie en terre fut venue Autant qu’au Ciel on voit de flames Avant le temps tes temples fleuriront Avant qu’Amour du Chaos ocieux Avec les fleurs et les boutons esclos Avec les lis les oeillets mesliez Avecque moy pleurer vous devriez bien Beauté dont la douceur pourroit vaincre les Rois Bel aubespin verdissant Belle et jeune fleur de quinze ans Belle gentille honneste humble et douce Marie Belle gorge d’albastre, et vous chaste poictrine Bienheureux fut le jour où mon ame sujette Bien mille fois et mille j’ay tenté Bien qu’à grand tort il te plaist d’allumer Bien que les champs, les fleuves et les lieux Bien que l’esprit humain s’enfle par la doctrine Bien que six ans soyent ja coulez arriere Bien que ton œil me face une dure ecarmouche Bien que ton trait, Amour, soit rigoureux Bien qu’il te plaise en mon coeur d’allumer Bois, Janin, à moy tour à tour Boivon, le jour n’est si long que le doy Bon jour ma douce vie, autant remply de joye Bon jour mon cœur, bon jour ma douce vie Boy, Janet, à moy tour à tour Cache pour ceste nuit ta corne, bonne Lune Calliste, pour aimer je crois que je me meurs Calliste, pour aimer je pense que je me meurs Cassandre ne donne pas Ce beau coral, ce marbre qui soupire Ce fol penser pour s’en-voler trop haut Celle, de qui l’amour veinquit la fantasie Celle qui est de mes yeux adorée Celuy qui fist le monde façonné Celuy qui n’ayme est malheureux Ce ne sont qu’haims, qu’amorces et qu’apas Cent et cent fois le jour l’Orange je rebaise Cent et cent fois penser un penser mesme Cent fois le jour, à part moi je repense Cependant que ce beau mois dure Ce-pendant que tu vois le superbe rivage Ce petit chien, qui ma maistresse suit Ce premier jour de May, Helene, je vous jure Ce ris plus doux que l’oeuvre d’une abeille Certes mon œil fut trop avantureux Ces cheveux ces liens dont mon cœur tu enlasses Ces deux yeux bruns, deux flambeaux de ma vie Ces flots jumeaux de laict bien espoissi Ce siecle où tu nasquis ne te cognoist Helene Ces liens d’or, ceste bouche vermeille Ces longues nuicts d’hyver, où la Lune ocieuse Ces petits corps culbutans de travers Ces petits corps qui tombent de travers Cesse tes pleurs, mon livre : il n’est pas ordonné Ceste beauté de mes yeux adoree Ceste fleur de Vertu, pour qui cent mille larmes C’est grand cas que d’aimer : si je suis une année C’estoit en la saison que l’amoureuse Flore Cet amoureux desdain, ce Nenny gracieux Cet œil besson dont goulu je me pais Cet œil qui fait qu’au monde je me plais Chacun qui voit ma couleur triste et noire Chef, escole des arts, le sejour de science Chere maistresse à qui je doy la vie Chere Vesper, lumiere dorée Ciel, air et vents, plains et monts découvers Coche cent fois heureux, où ma belle Maistresse Comme d’un ennemy je veux en toute place Comme je regardois ces yeux, mais ceste fouldre Comme la cire peu à peu Comme le chaud au feste d’Erymanthe Comme le chaud, ou dedans Erymanthe Comment au departir adieu pourroy-je dire? Comme on souloit si plus on ne me blasme Comme on voit sur la branche au mois de May la rose Comme un Chevreuil, quand le printemps détruit Comme une belle fleur assise entre les fleurs Comme un qui prend une coupe Comme un vieil combatant qui ne veut plus s’armer Contre le ciel mon cœur estoit rebelle Contre mon gré l’attrait de tes beaux yeux Contre un qui luy desroba son Horace Cruelle, il suffisoit de m’avoir pouldroyé Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin Cy reposent les oz de la belle Marie Cy reposent les oz de toy, belle Marie Cythere entroit au bain, et te voyant pres d’elle Dame, depuis que la premiere fleche Dame, je meurs pour vous, je meurs pour vous, Madame Dame, je ne vous puis offrir à mon depart D’Amour ministre, et de perseverance D’autre torche mon coeur ne pouvoit s’allumer De ceste belle, douce, honneste chasteté De cette douce et fielleuse pasture Dedans les flots d’Amour je n’ay point de support Dedans un pré je veis une Naïade De la mielleuse et fielleuse pasture Demandes-tu, chere Marie De Myrte et de Laurier fueille à fueille enserrez Depuis le jour que captif je souspire Depuis le jour que le trait ocieux Depuis que je suis amoureux De quelle plante, ou de quelle racine De ses cheveux la rousoyante Aurore De ses Maris, l’industrieuse Heleine Des maris grecs l’industrieuse Heleine De soins mordans et de soucis divers Dessus l’autel d’Amour planté sur vostre table De ton beau poil en tresses noircissant De ton poil d’or en tresses blondissant De toy ma belle Grecque, ainçois belle Espagnole De toy, Paschal, il me plaist que j’escrive Deux puissans ennemis me combatoient alors Deux Venus en Avril de mesme deité Deux Venus en Avril (puissante Deité) Devant les yeux nuict et jour me revient De veine en veine, et d’artere en artere De vostre belle vive angelique lumiere De vos yeus, le mirouer du Ciel et de Nature De vos yeux tout-divins, dont un Dieu se paistroit De vous donner le Ciel pour vos estrenes, Sire Dictes, Maistresse, hé que vous ay-je fait ! Dieu vous gard, messagers fidelles Di l’un des deux, sans tant me déguiser Divin Bellay, dont les nombreuses lois Divines Sœurs, qui sur les rives molles Divin troupeau, qui sur les rives molles Docte Butet, qui as monstré la voye Doncques pour trop aimer il faut que je trespasse Douce beauté à qui je dois la vie Douce beauté, meurdriere de ma vie Douce beauté qui me tenez le cueur Douce belle amoureuse et bien-fleurante Rose Douce belle gentille et bien-flairante Rose Douce Maistresse touche Doux desdains, douce amour d’artifice cachee Doux fut le trait qu’Amour hors de sa trousse Du bord d’Espagne, où le jour se limite Du feu d’amour, impatient Roger Du jour que je fus amoureux Du grand Turc je n’ay souciD’un abusé je ne serois la fable D’une belle Marie, en une autre Marie D’une vapeur enclose sous la terre D’un gosier masche-laurier D’un profond pensement j’avois si fort troublee D’un solitaire pas je ne marche en nul lieu Du tout changé, ma Circe enchanteresse En autre lieu les deux flambeaux de celle En autre part les deux flambeaux de celle Encependant que tu frapes au but En ce printemps qu’entre mes bras n’arrive En escrimant, le malheur eslança En m’abusant je me trompe les yeux En ma douleur, las ! chétif, je me plais En ma douleur, malheureux, je me plais En me bruslant il faut que je me taise En mon coeur n’est ecrite En mon coeur n’est point escrite En nul endroit, comme a chanté Virgile Entre les rais de sa jumelle flamme Entre mes bras que maintenant n’arrive Entre tes bras, impatient Roger En vain pour vous ce bouquet je compose Escoute, mon Aurat, la terre n’est pas digne Escumiere Venus, Royne en Cypre puissante Espouvanté, je cherche une fontaine Estant pres de ta face, où l’honneur se repose Est-ce tant que la mort ? est-ce si grand mal-heur Estre indigent et donner tout le sien Fameux Ulysse, honneur de tous les Grecs Fauche, garcon, d’une main pilleresse Fay refraischir le vin de sorte Fier Aquilon horreur de la Scythie Fleur Angevine de quinze ans Franc de raison, esclave de fureur Franc de travail une heure je n’ay peu Fuyon, mon coeur, fuyon, que mon pied ne s’arreste Galland, ma seconde ame, Atrebatique race Gaspar, qui, loin de Pegase Gay Rossignol honneur de la ramée Genèvres herissez, et vous houx espineux Gentil Barbier, enfant de Podalire Grossi-toy, ma Muse Françoise Guy, nos meilleurs ans coulent Ha, Bel-acueil, que ta douce parolle Ha Mort, en quel estat maintenant tu me changes ! Ha ! petit chien, que tu es bien-heureux Ha, qu’à bon droit les Charites d’Homere Ha ! que je porte et de haine et d’envie Ha que ta Loy fut bonne, et digne d’estre apprise Ha, seigneur dieu, que de graces écloses Hausse ton vol, et d’une aile bien ample Hé ! Dieu du Ciel, je n’eusse pas pensé Helas ! voicy le jour que mon maistre on enterre Helene fut occasion que Troye Helene sceut charmer avecque son Nepenthe Hé n’est-ce, mon Pasquier, hé n’est-ce pas grand cas ? Hé ! que voulez-vous dire ? Estes-vous si cruelle Heureuse fut l’estoile fortunée Heureux le Chevalier, que la Mort nous desrobe Heureux le jour, l’an, le mois et la place Harsoir, Marie, en prenant maugré toy Homme ne peult mourir par la douleur transi Honneur de May, despouille du Printemps Hier au soir que je pris maugré toy Il faisoit chaud, et le somne coulant Il faut laisser maisons et vergers et Jardins Il me semble que la journée Il me souvient, Garnier, que je prestay la main Il ne faut s’esbahir, disoient ces bons vieillars Il ne sera jamais, soit que je vive en terre Il ne suffit de boire en l’eau que j’ay sacrée Injuste Amour fusil de toute rage Ja desja Mars ma trompe avoit choisie [ J’ai = see also J’ay ] J’ai l’ame pour un lict de regrets si touchée J’aime la fleur de Mars, j’aime la belle rose J’ai veu tomber (ô prompte inimitié) J‘alloy roulant ces larmes de mes yeux Jaloux Soleil contre Amour envieux Jamais au cœur ne sera que je n’aye Janne, en te baisant tu me dis J’attachay des bouquets de cent mille couleurs J’auray toujours au cœur attachez les rameaux J’auray toujours en l’ame attachez les rameaux J’avois cent fois juré de jamais ne revoir J’avois, en regardant tes beaux yeux, enduré J’avois esté saigné, ma Dame me vint voir J’avois l’esprit tout morne et tout pesant J’ay cent fois desiré et cent encores d’estre J’ay cent milles tourmens, et n’en voudrois moins d’un J’ay desiré cent fois me transformer, et d’estre J’ay honte de ma honte, il est temps de me taire J’ay l’esprit tout ennuyé J’ay pour maistresse une estrange Gorgonne J’ay veu tomber (ô prompte inimitié) Jeanne, en te baisant tu me dis Je chantois ces Sonnets amoureux d’une Helene Je faisois ces Sonnets en l’antre Pieride Je fuy les grands chemins frayez du populaire Je fuy les pas frayez du meschant populaire Je lamente sans reconfort Je liay d’un filet de soye cramoisie Je m’asseuroy qu’au changement des cieux Je m’en-fuy du combat, ma bataille est desfaite Je m’en-fuy du combat, mon armée est desfaite Je meurs helas quand je la voy si belle Je meurs, Paschal, quand je la voy si belle Je mourrois de plaisir voyant par ces bocages Je ne serois d’un abusé la fable Je ne serois marry si tu contois ma peine Je ne suis point, ma guerriere Cassandre Je ne suis point, Muses, accoustumé Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis variable, et si ne veux apprendre Je ne veux comparer tes beautez à la Lune Je ne veux point la mort de celle qui arreste Je parangonne à ta jeune beauté Je parangonne au Soleil que j’adore Je parangonne à vos yeux ce crystal Je plante en ta faveur cest arbre de Cybelle Je reçoy plus de bien à regarder vos yeux Je reçoy plus de joye à regarder vos yeux J’errois à la volee, et sans respect des lois J’errois en mon jardin, quand au bout d’une allee Je sens de veine en veine une chaleur nouvelle Je sens portraits dedans ma souvenance Je sens une douceur à conter impossible Je songeois sous l’obscur de la nuict endormie J’espère et crain, je me tais et supplie Je suis Amour le grand maistre des Dieux Je suis esmerveillé que mes pensers ne sont Je suis homme né pour mourir Je suis larron pour vous aimer, Madame Je suis plus aise en mon cœur que les Dieux Je suis pour vostre amour diversement malade Je suis ravi quand ce brave sonneur Je suis si ardent amoureux Je suis tellement amoureux Je suis troublé de fureur Je suis un demi-Dieu quand assis vis-à-vis Je t’avois despitee, et ja trois mois passez Je te hay bien (croy moy) Maistresse Je te hay, peuple, et j’en prens à tesmoin Je te hay, peuple, et m’en sert de tesmoin Je te voulois nommer pour Helene, Ortygie Je veux aymer ardentement Je veux brusler pour m’en-voler aux cieux Je veux chanter, Cherouvrier, le Souci Je veux chanter en ces vers ma tristesse Je veux lire en trois jours l’Iliade d’Homere Je veux me souvenant de ma gentille Amie Je veux, mon cher Belleau, que tu n’ignores point Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse Je veux pousser par la France ma peine Je veux pousser par l’univers ma peine Je vey tes yeux dessous telle planete Je voudrois estre Ixion et Tantale Je voudroy bien richement jaunissant Je vous donne des œufs. L’œuf en sa forme ronde Je vous donne le Ciel pour vos estrenes, Sire Je vous envoye un bouquet que ma main Je voy mille beautéz, et si n’en voy pas-une Je voy tousjours le traict de ceste belle face Je voyois me couchant, s’esteindre une chandelle Je vy ma Nymphe entre cent damoiselles J’iray tousjours et resuant et songeant Jodelle, l’autre jour l’enfant de Cytherée L’âge premier de l’homme Enfance est appellé Laisse de Pharaon la terre Egyptienne La Lune est coustumiere L’amant est une beste, et beste est qui s’empestre L’Angleterre et l’Escosse, et la Françoise terre L’an mil cinq cens avec quarante et six L’an mil cinq cens, contant quarante six La peine me contente, et prens en patience L’arbre qui met à croistre a la plante asseuree L’arc contre qui des plus braves gendarmes L’arc qui commande aux plus braves gendarmes Las ! force m’est qu’en bruslant je me taise Las ! je me plains de mile et mile et mile Las ! je n’eusse jamais pensé Las je ne veux ny ne me puis desfaire Las ! Pleust à Dieu n’avoir jamais tasté Las ! pour vous trop aymer je ne vous puis aimer Las! sans espoir je languis à grand tort Las ! sans la voir à toute heure je voy L’astre ascendant sous qui je pris naissance La terre les eaux va buvant L’autre jour que j’estois sur le haut d’un degré Le Ciel ne veut, Dame, que je jouïsse Le cruel Amour, vainqueur Le Destin veut qu’en mon ame demeure Le doux Sommeil qui toute chose appaise Le feu jumeau de ma Dame brusloit Legers Démons qui tenez de la terre Le Jeu, la Grace, et les Freres jumeaux Le jour que la beauté du monde la plus belle Le Juge m’a trompé : ma Maistresse m’enserre Le mal est grand, le remede est si bref Le mois d’Aoust boüillonnoit d’une chaleur esprise Le plus touffu d’un solitaire bois Le premier jour du mois de May, Madame Le Printemps n’a point tant de fleurs Le sang fut bien maudit de la Gorgonne face Le sang fut bien maudit de la hideuse face Les Elemens et les Astres, à preuve Le seul penser, qui me fait devenir Les flots jumeaux de laict bien espoissi Le siecle où tu nasquis ne te cognoist Helene Le soir qu’Amour vous fist en la salle descendre Le Soleil l’autre jour se mit entre nous deux Les Villes et les Bourgs me sont si odieux Le premier jour du mois de May, Madame Le Soleil et nostre Roy Les vers d’Homere entre-leus d’aventure Lettre, de mon ardeur veritable interprete Lettre, je te reçoy, que ma Deesse en terre Le vieil cothurne d’Euripide Le vingtiesme d’Avril couché sur l’herbelette L’Homme a la teste ou de plomb ou de bois L’homme est vraiment ou de plomb ou de bois L’œil qui rendroit le plus barbare appris L’onde et le feu, ce sont de la machine L’onde et le feu sont de ceste machine L’or crespelu que d’autant plus j’honore Lors que le Ciel te fist, il rompit la modelle Lors que le Ciel te fist, il rompit le modelle Lors que mon oeil pour t’oeillader s’amuse Lune à l’œil brun, Deesse aux noirs chevaux Ma Dame beut à moy, puis me bailla sa tasse Ma Dame beut à moy, puis me baillant sa tasse Ma Dame, je ne meurs abandonné d’espoir Ma Dame je n’eusse pensé Madame se levoit un beau matin d’Esté Ma douce Helene, non, mais bien ma douce haleine Ma douce jouvence est passée Ma fiévre croist tousjours, la vostre diminue Maintenant que l’Hyver de vagues empoulées Mais que me vaut d’entretenir Maistresse, de mon cœur vous emportez la clef Maistresse, embrasse-moy, baise-moy, serre-moy Maistresse quand je pense aux traverses d’Amour Mais voyez, mon cher esmoy ! Ma maistresse est toute angelette Ma peine me contente, et prens en patience Ma petite colombelle Ma plume sinon vous ne sçait autre sujet Marie, à celle fin que le siecle à venir Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, baisez-moy : non, ne me baisez pas Marie, en me tanceant vous me venez reprendre Marie levez-vous ma jeune paresseuse Marie, que je sers en trop cruel destin Marie, qui voudroit vostre beau nom tourner Marie, qui voudroit vostre nom retourner Marie tout ainsi que vous m’avez tourné Marie vous avez la joue aussi vermeille Mars fut vostre parrein quand nasquistes, Marie Ma seconde ame à fin que le siecle advenir Mechante Aglaure, ame pleine d’envie Mes souspirs mes amis vous m’estes agreables Mets en oubly, Dieu des herbes puissant Mignonne, allons voir si la rose Mignonne, levez-vous, vous estes paresseuse Mille vrayment, et mille voudroyent bien Mon ame mille fois m’a predit mon dommage Mon Des-Autels, qui avez dés enfance Mon Dieu ! mon Dieu ! que ma maistresse est belle ! Mon Dieu, que j’aime à baiser les beaux yeux Mon Dieu ! quel dueil, et quelles larmes feintes Mon docte Peletier le temps leger s’enfuit Mon fils, si tu sçavois ce qu’on dira de toy Mon fol penser pour s’en-voler plus haut Mon œil, mon cœur, ma Cassandre, ma vie Mon Page, Dieu te gard’, que fait nostre Maistresse ? Mon soin, amoureux esmoy Mon Tyard, on disoit à mon commencement Morfée, si en songe il te plaist presenter Morfée, s’il te plaist de me représenter Morne de corps, et plus morne d’espris Nature ornant la dame qui devoyt Ne me dy plus, Imbert, que je chante d’Amour Ne me suy point, Belleau, allant à la maison Ne romps point au mestier par le milieu la trame Nicolas, faisons bonne chère Non, la chaleur de la terre qui fume Non Muret, non ce n’est pas du jourd’huy N’oubliez, mon Helene, aujourd’huy qu’il faut prendre Nous avons quelque fois grand faute Nous ne tenons en notre main Nous promenant tous seuls, vous me distes, Maistresse Ny ce coral qui double se compasse Ny de son chef le tresor crépelu Ny la douce pitié, ny le pleur lamentable Ny les combats des amoureuses nuits Ny les desdains d’une Nymphe si belle Ny ta simplicité, ny ta bonne nature Ny voir flamber au poinct du jour les roses O Déesse Bellerie O doux parler dont les mots doucereux Œil dont l’esclair mes tempestes essuye Œil, qui des miens à ton vouloir disposes Œil, qui mes pleurs de tes rayons essuye Œil qui portrait dedans les miens reposes O fontaine Bellerie O ma belle Maistresse, à tous les moins prenez O ma belle Maistresse, à tout le moins prenez O Pucelle plus tendre Ores la crainte et ores l’esperance Or’ que Jupin espoint de sa semence Or’ que le ciel, or’ que la terre est pleine Or’ que l’hyver roidist la glace épesse Ostez vostre beauté, ostez vostre jeunesse O traits fichez jusqu’au fond de mon ame Page suy moy : par l’herbe plus espesse Pardonne moy, Platon, si je ne cuide Pareil j’egalle au soleil que j’adore Par l’œil de l’ame à toute heure je voy Par ne sçay quelle etrange inimitié Par un destin dedans mon coeur demeure Passant dessus la tombe où Lucrece repose Pein-moy, Janet, pein-moy je te supplie Pendant, Baif, que tu frappes au but Petit barbet, que tu es bienheureux Petite Nymfe folâtre Petite pucelle Angevine Picqué du nom qui me glace en ardeur Pipé d’Amour, ma Circe enchanteresse Pleut-il à Dieu n’avoir jamais tâté Plusieurs, de leurs corps desnuez Plus mille fois que nul or terrien Plus que jamais je veux aimer, Maistresse Plus que les Rois, leurs sceptres et leur bien Plus tost le bal de tant d’astres divers Plus tu connois que je brusle pour toy Pour aller trop tes beaux soleils aimant Pour boire dessus l’herbe tendre Pour celebrer des astres dévestus Pour ce que tu sçais bien que je t’aime trop mieux Pour estre en vain tes beaux soleils aimant Pour la douleur qu’Amour veut que je sente Pourquoy tournez-vous voz yeux Pour voir d’autres beautez mon desir ne s’appaise Pour voir ensemble et les champs et le bort Poussé des flots d’Amour je n’ay point de support Prenant congé de vous, dont les yeux m’ont donté Pren ceste rose aimable comme toy Prenez mon coeur, Dame, prenez mon coeur Prince du sang Royal, je suis d’une nature Puis qu’aujourd’huy pour me donner confort Puis que cest œil, dont l’influence baille Puis que cest œil qui fidelement baille Puis que Dieu ne m’a fait pour supporter les armes Puis que je n’ay pour faire ma retraite Puis qu’elle est tout hyver, toute la mesme glace Puis que tu cognois bien qu’affamé je me pais Puis que tu sçais, hélas ! qu’affamé je me pais Puisse advenir qu’une fois je me vange Puissé-je avoir ceste fere aussi vive Qu’Amour mon coeur, qu’Amour mon ame sonde Quand à longs traits je boy l’amoureuse etincelle Quand au matin ma Deesse s’habille Quand au premier la dame que j’adore Quand au temple nous serons Quand ce beau Printemps je voy Quand ces beaux yeux jugeront que je meure Quand de ta lèvre à demi close Quand en naissant la Dame que j’adore Quand en songeant ma folastre j’acolle Quand hors de tes lèvres décloses Quand j’apperçoy ton beau chef jaunissant Quand j’apperçoy ton beau poil brunissant Quand je devise assis aupres de vous Quand je dors je ne sens rien Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Quand je pense à ce jour, où pres d’une fonteine Quand je serois un Turc, un Arabe, ou un Scythe Quand je seroy si heureux de choisir Quand j’estois libre, ains que l’amour nouvelle Quand j’estois libre, ains qu’une amour nouvelle Quand je suis tout baissé sur vostre belle face Quand je te veux raconter mes douleurs Quand je te voy discourant à par-toy Quand je te voy seule assise à par-toy Quand je vous dis Adieu, Dame, mon seul appuy Quand je vous voy, ma gentille maitresse Quand je vous voy, ma mortelle Deesse Quand je vous voy, ou quand je pense en vous Quand le Ciel te fist naistre, il rompit la modelle Quand le grand œil dans les Jumeaux arrive Quand les filles d’Achelois Quand le Soleil à chef renversé plonge Quand ma maistresse au monde print naissance Quand ravy je me pais de vostre belle face Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle Que de Beautez, que de Graces écloses Que dis-tu, que fais-tu, pensive tourterelle Que dites-vous, que faites-vous mignonne ? Que lâchement vous me trompez, mes yeux Quel bien auray-je apres avoir esté Quel Dieu malin, quel astre, me fit estre Quelle langueur ce beau front des-honore ? Quel son masle et hardy, quelle bouche héroique Quel sort malin, quel astre me fit estre Que maudit soit le mirouër qui vous mire Que me servent mes vers et les sons de ma Lyre Que n’ay-je, Amour, cette Fere aussi vive Que n’ay-je, Dame, en escrivant, la grace Que ne suis-je insensible ? ou que n’est mon visage Quenoille, de Pallas la compagne et l’amie Que toute chose en ce monde se muë Quiconques ait mon livre pris Quiconque voudra suivre Amour ainsi que moy Qui est ce livre ? – Estranger. – Qui l’a faict ? Qui fait honneur aux Rois, il fait honneur à Dieu Qu’il me soit arraché des tetins de sa mere Qui veut sçavoir Amour et sa nature Qui voudra voir comme un dieu me surmonte Qui voudra voir dedans une jeunesse Quoy? me donner congé de servir toute femme Ravi du nom qui me glace en ardeur Ren moy mon cœur, ren moy mon cœur, mignarde Ren moy mon cœur, ren moy mon cœur, pillarde Ronsard repose icy qui hardy dés enfance Rossignol mon mignon, qui dans cette saulaye Sainct Blaise, qui vis aux cieux Saincte Gastine, heureuse secretaire Saincte Gastine, ô douce secretaire Sans souspirer vivre icy je n’ay peu Seconde Aglaure, avienne que l’envie Seule sans compagnie en une grande salle Seul je m’avise, et nul ne peut sçavoir Seul je me deuls, et nul ne peut sçavoir Si blond si beau, comme est une toison Si ce grand dieu, le père de la lyre Si ce grand Prince artizan de la lyre Si c’est aimer, Madame, et de jour et de nuict Si de voz doux regars je ne vais me repaistre Si doucement le souvenir me tente Si doux au cœur le souvenir me tente Si hors du cep où je suis arresté Si jamais homme en aimant fut heureux Si j’avois un haineux qui machinast ma mort Si j’avois un haineux qui me voulust la mort Si j’ay bien ou mal dit en ces Sonnets, Madame Si j’estois Jupiter, Marie, vous seriez Si j’estois Jupiter, Sinope, vous seriez Si j’estois seulement en vostre bonne grace Si je t’assauls, Amour, Dieu qui m’es trop cognu Si je trespasse entre tes bras, Madame Si la beauté se perd, fais-en part de bonne heure Si le ciel est ton pays et ton pere Si l’escrivain de la Gregeoise armée Si l’on vous dit qu’Argus est une fable S’il y a quelque fille en toute une contrée Si mille oeillets, si mille liz j’embrasse Sinope, baisez-moy : non, ne me baisez pas Sinope, de mon cœur vous emportez la clef Sinope, que je sers en trop cruel destin Si quelque amoureux passe en Anjou par Bourgueil Si seulement l’image de la chose Si tost qu’entre les bois tu as beu la rosée Si tost que tu as beu quelque peu de rosée Si trop souvent, quand le desir me presse Si tu ne veux contre Dieu t’irriter Si tu ne veux les astres dépiter Si voz yeux cognoissoyent leur divine puissance Si vous pensez qu’Avril et sa belle verdure Si vous pensez que may et sa belle verdure Six ans estoient coulez, et la septiesme annee Sœur de Pâris, la fille au Roy d’Asie Soit que je sois haï de toy, ma Pasithee Soit que son or se crespe lentement Soit qu’un sage amoureux, ou soit qu’un sot me lise Someillant sur ta face, où l’honneur se repose Son chef est d’or, son front est un tableau Sous le crystal d’une argenteuse rive Suivant mes pleurs pleurer vous devriez bien Sur le sablon la semence j’épan Sur mes vingt ans. pur d’offense et de vice Sur toute fleurette déclose Tandis que vous dancez et ballez à vostre aise Tant de couleurs l’Arc-en-ciel ne varie Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher Tay-toy, babillarde arondelle Tel qu’un petit Aigle sort Te regardant assise aupres de ta cousine Terre ouvre moy ton sein, et me laisse reprendre Tes freres les Jumeaux, qui ce mois verdureux Tes yeux courtois me promettent le don Tes yeux divins me promettent le don Ton extreme beauté par ses rais me retarde Tousjours des bois la cyme n’est chargée Tousjours l’erreur qui seduit les Menades Tousjours pour mon sujet il faut que je vous aye Tout ce qui est de sainct, d’honneur et de vertu Tout effroyé je cherche une fonteine Tout me desplaist, mais rien ne m’est si grief Trois ans sont ja passez que ton oeil me tient pris Trois jours sont ja passez que je suis affamé Tu as beau, Jupiter, l’air de flames dissoudre Tu es seule mon cœur, mon sang et ma Deesse Tu gravois dans le ciel les victoires de France Tu me fais mourir de me dire Tu ne dois en ton cœur superbe devenir Tyard, on me blasmait à mon commencement Une beauté de quinze ans enfantine Un chaste feu qui en l’ame domine Une diverse amoureuse langueur Un enfant dedans un bocage Une seule vertu, tant soit parfaite et belle Un sot Vulcan ma Cyprine fachoit Un voile obscur par l’horizon espars Va Livre, va, desboucle la barriere Va Livre, va, desboucle la carrière Venus est par cent mille noms Verray-je point le doux jour qui m’apporte Verray-je point le saison qui m’apporte Verson ces roses en ce vin Veufue maison des beaux yeux de ma Dame Veu la douleur, qui doucement me lime Veu que ce marbre enserre un corps qui fut plus beau Veu que tu es plus blanche que le liz Veux-tu sçavoir, Bruez, en quel estat je suis ? Ville de Blois, naissance de ma Dame Voicy le bois, que ma sainte Angelette Voicy le mois d’Avril, où nasquit la merveille Vos yeux estoient blessez d’une humeur enflammee Vos yeux estoient moiteux d’une humeur enflammee Voulant, ô ma douce moitié Vous estes le bouquet de vostre bouquet mesme Vous me distes, Maistresse, estant à la fenestre Vous mesprisez nature : estes-vous si cruelle Vous ne le voulez pas? et bien, j’en suis content Vous ruisseaux, vous rochers, vous antres solitaires Vous triomphez de moy, et pource je vous donne Voyant les yeux de ma maistresse eslüe Voyant par les soudars ma maison saccagee Voyez comme tout change (hé, qui l’eust esperé ! ) Yeux qui versez en l’ame ainsi que deux Planettes